Le syndrome du nid vide
Et vous Céline, qu’avez-vous fait pour aller mieux et traverser cet état down ?
Je n’avais pas prévu d écrire sur le sujet du syndrome du nid vide mais après une séance de coaching hier soir et la question de ma cliente, j’avais envie de poser ces mots/maux.
Le syndrome du nid vide ou à moitié vide s il vous reste 1 ou plusieurs enfants à la maison, vous connaissez ?
Perso, j avais bien vu que cela allait me chahuter ; j’avais même mis un compte à rebours en comptant les jours qui restaient avant le départ de mon fils en école mais, vraiment, je ne pensais pas que ce serait si fort !!!
Qu’est ce qu on fait quand on se sent au fond du gouffre avec ce vide, cette sensation de trou à l’intérieur de soi, ce MANQUE, cette sensation d être alors inutile comme disait ma cliente ?
On pleure, et ça peut durer assez longtemps.
Je n aimais pas me voir ainsi mais c était plus fort que moi.
J étais plutôt inactive avec une grande tristesse … bref rien de bien instagrammable 🙂
Cet état a duré près de 10/ 15 jours en toute sincérité.
Et puis est venue l idée que je ne pouvais pas rester ainsi pour moi et mes proches que j aime plus que tout.
Alors j ai mis le focus sur ce que je sais qui me fait du bien : en l’occurrence, le Yoga le Pilates et la Zumba.
J ai la chance d être adhérente d un club où il y a ces cours dans ma ville
J y suis allée. Je suis sortie et je me suis remise en mouvement ; de manière assidue et en douceur. En PNL (parce que je reste coach) on parle de mise en mouvement, d’être actif et de « aller vers ».
Certes mon aîné est parti mais la vie continue et c est à moi de gérer ce manque.
On peut être heureux de voir ses grands enfants s épanouir et en même temps ressentir une certaine tristesse à les voir partir ; c’ est ok pour moi.
Les départs le dimanche après-midi restent émouvants mais ça passe …
J’ai publié une partie de ce sujet sur les réseaux sociaux (insta et facebook) ; ce sujet a fait réagir certaines de mes abonnées. Beaucoup vivaient la même situation. Ce qui m’a rassuré, c’est que de nombreuses femmes avaient pris conscience qu’il importait de prendre soin d’elles : certaines lisent, marchent, nombreuses sont celles qui font du sport.
Je crois qu’elles ont bien compris que face à ce syndrome du nid vide, qui peut arriver (ou pas), il n’y a rien d’obligatoire, PRENDRE SOIN DE SOI, est essentiel.
Bien que cette notion soit galvaudée, il me semble essentiel de réfléchir à ce qui nous fait du bien, et s’accorder du temps pour cela sans attendre le prochain weekend ou les prochaines vacances.
Se faire du bien au présent, maintenant, pour combler le vide laissé par le départ de notre Loulou ou notre Louloute. Trouver de nouvelles occupations, de nouveaux centres d’intérêt.