Mieux communiquer avec son ado

Maman de deux enfants, désormais ados de 18 et 15 ans, j’avais envie de partager à ce sujet.

Lors de ma reconversion professionnelle, j’ai pu expérimenter à la maison ce que j’apprenais à mon école. Et bien vous savez quoi ? Ça marche !!!

Alors évidemment, cela ne marche pas à 100% !!! Il n’y a rien de magique !!! Mais ça marche, une bonne partie du temps. Il y a encore, des conflits, des disputes, des malentendus, des colères de part et d’autre mais cela s’installe moins longtemps.

J’ai compris l’importance et les vertus d’apprendre à écouter ; écouter vraiment.

Pour cela, deux choses évidentes mais qu’il me semble bon de rappeler :

1°) Faire en sorte que tout votre corps (et pas que vos oreilles) soit prêt à écouter votre enfant.

Auparavant, je pensais écouter mes enfants alors qu’ils me racontaient leur journée d’école et que je rangeais des choses ou pliais du linge.

© Annushka ahuja

Alors évidemment, en tant que parents nous avons un maximum de choses à faire en rentrant le soir, mais après quoi court-on ? Est ce que cela a du sens de vivre à un rythme effréné si on ne peut pas consacrer 10 min d’écoute le soir ? 

Je ne me rendais pas compte de l’image que je leur renvoyais.

A l’inverse, est ce que cela vous plait de parler de votre journée à votre conjoint  alors que ce dernier regarde la TV ou son téléphone ? Personnellement, cela me coupe l’envie de raconter ma journée dans ces conditions même s’il me répond qu’il m’écoute.

Pour nos enfants, je pense que c’est vraiment la même chose …

Une autre piste, celle de la synchronisation ; on parle aussi de mise en rapport non verbale. L’idée est de faire ce que l’autre fait, de la manière la plus proche possible, et de manière naturelle bien sur. C’est une façon d’aller à la rencontre de l’autre.

© Cottonbro studio

2°) Deuxième découverte : l’art de se Taire

Oui, oui, se taire. Très souvent, un enfant ne demande pas qu’on le juge, qu’on donne notre avis ou qu’on lui fasse un retour de notre propre expérience. Il a simplement besoin (et envie) qu’on se taise et qu’on le laisse parler. 

Et vous savez quoi ?

Lorsque votre enfant s’interrompt et cesse de parler ; laisser le silence s’installer… Au bout de quelques secondes, votre enfant va reprendre sa discussion ou bien une émotion pourrait arriver. 

© Ketut Subiyanto

Vous n’avez qu’à être là, pleinement là et juste là. Il n’est pas nécessaire d’en rajouter lorsqu’ils nous parlent.

Voilà ce que j’ai appris puis expérimenté avec succès !!!

Si cela vous tente, je vous invite à tester chez vous et à me faire un retour.

Nous n’avons pas le décodeur de notre enfant lorsqu’il arrive au monde. Et vous ?

Rencontrez-vous des difficultés de communication avec votre enfant ? A quel moment ?

Je vous propose de vous accompagner en cabinet pour vous aider à modifier votre relation avec vous-même et avec votre enfant (tout est lié …) ; en effet, avez-vous remarqué combien parfois, votre enfant, lors d’un conflit, vient appuyer sur une blessure à l’intérieur de vous, pourtant bien enfouie ?

On pourra en parler plus longuement ensemble, toutefois, il est important de comprendre que l’Autre est un miroir de nos propres fonctionnements et le cas échéant dysfonctionnements. L’Autre nous permet d’accéder à ce que nous refusons de voir en nous (c’est plutôt intéressant ! non ?).

D’ailleurs Carl Gustav Jung, dans Ma vie, souvenirs, rêves et pensées, 1961, l’explique avec une grande clarté lorsqu’il dit : 

“Tout ce qui nous irrite chez l’autre peut nous aider à mieux nous comprendre”.

Cela fonctionne aussi, à l’inverse. En effet, ce que vous aimez chez l’autre, ses qualités, ses compétences, ce sont des aptitudes que vous avez en vous et qui restent à développer et faire émerger !!! Je vous assure. En neuroscience, on parle de neurones miroirs. C’est très stimulant !!!

A moyen terme, je prévois de mettre en place des ateliers autour de la parentalité et de la communication non violente pour assouplir les relations parents-enfants.

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