Changer ? Oui …et briller !!!

Un des sujets qui m’anime c’est le changement, la transformation.

Il y a quelques semaines, j’ai lu un dossier passionnant dans Psychologies de janvier 2023 avec l’excellent Omar Sy sur la page de couverture ; peut être l’avez-vous aperçu en kiosque ? Peut être l’avez- vous même parcouru ?

Différents professionnels sont intervenus dans ce dossier qui s’intitulait « Réussir son changement de vie ». C’était très riche.

L’un des auteurs Hélène Vecchiali, coach à Paris, donnait ses 7 clés pour ne pas lâcher. Je vous propose de vous partager ce qui faisait sens pour moi à la lecture de ce dossier.

J’ai pu y faire des parallèles avec ma propre expérience et aussi celle de mes proches et ou de connaissances.

Peut être que certains éléments résonneront aussi chez vous ?

Selon Philippe Cabestan – professeur de chaire supérieure en classes préparatoires, derrière tout changement se niche peut être la soif d’être reconnu, aimé, admiré, reconnu, et plus généralement ce désir d’être.

Se trouver n’est-ce pas prendre conscience de ce à quoi il nous faut consacrer notre existence ?

Vaste débat ? Et en même temps cela me semble tellement essentiel de savoir ce qui nous anime, ce pour quoi nous sommes sur cette terre ?

Toujours selon Philippe Cabestan, quand le timing du changement est subi, voilà ce qu’on peut se dire :

« quel message cet évènement de vie – dont je me serais bien passé- me souffle t’il à l’oreille ? »

J’ai le sentiment que pour se poser ce type de question, il faut déjà avoir fait une partie du deuil du passé.

Je ne pense pas qu’il soit aisé de se la poser lorsque l’évènement vient d’arriver.

Mieux vaut se la poser – le moment venu. En effet, ce changement qui n’est pas mon choix, m’impose de sortir de ma zone de confort et me demande de m’interroger sur le type de changement que je pourrai envisager maintenant.

Il y a un peu plus de deux ans, j’avais lu un livre qui s’intitulait « BO, ce n’est pas votre faute, mais c’est peut être votre chance ». Le titre avait quelque chose de provocateur et en même temps, c’est tout à fait cela.

On peut parler du burn out mais je pense que cela peut s’appliquer à d’autres changements de vie : séparation, divorce, et même un déménagement …

Cela peut être l’occasion de changer l’ordre de ses priorités, de devenir (ou redevenir) acteur de sa vie. Sylvie Chokron, neuropsychologue, rappelle qu’en s’imposant un changement quel qu’il soit, on profite de la plasticité cérébrale (c’est à dire la capacité à créer de nouvelles autoroutes neuronales– métaphore chère à mon coeur).

Il y aura lieu de formuler les grandes lignes du changement envisagé avec une intention constructive ; ainsi, en coaching, on commence par définir un objectif.

Ce que j’aime beaucoup c’est décomposer les étapes pour atteindre l’objectif.

Gravir la montagne, step by step.

Par exemple, traiter ce dossier volumineux, en définissant les différents chapitres qui le composent.

Dans mon processus (limitant), je voyais souvent les choses en grande ligne de découpage ; j’ai découvert que pour être dans ma stratégie de réussite, c’était préférable d’être en petite taille de découpage (le step by step).

Enfin et surtout, Hélène Vecchiali, coach à Paris, rappelle combien le changement est un processus comparable à celui du deuil.

Si besoin, je me permetS de rappeler ici les étapes du deuil :

1

Le choc et la sidération

2

Le déni

3

La colère

4

Le marchandage

5

La tristesse

6

L’acceptation

7

Le pardon

8

La quête de sens et de renouveau

9

La sérénité et la paix retrouvée

Hélène Vecchiali décrit le mécanisme du changement en 4 étapes. Il me semble essentiel et fondamental de bien connaître ces 4 étapes pour mieux les traverser et ne pas échouer avant d’avoir atteint son objectif de changement ; notamment lorsque nous sommes dans la troisième étape parfois très inconfortable.

Etape 1 : Le démarrage. On ne voit que le positif ; il y a une sorte d’euphorie. La motivation est à son maximum

Etape 2 : Le déclin liée à une phase de conscience ; tout ne se passe pas comme prévu ; la fatigue s’installe.

Etape 3 : Le découragement. Les batteries sont à plat. On est à deux doigts d’abandonner.

Etape 4 : La croissance !!! Si on tient le coup, la croissance revient. On relève la tête, on se remobilise et on se remet en action.

Garder ces 4 étapes en tête.

Connaître ses ressources pour relever la tête, se remobiliser et se remettre en action.

Voilà ce qui me paraît utile.

Enfin, j’ai la croyance que, lorsqu’à l’occasion d’un changement , on perd quelque chose, un travail, une maison, une situation.. ( je ne parle pas ici du deuil d’une personne) au fil du temps, cela laissera la place pour que quelque chose d’autre naisse ou renaisse.

La perte peut être douloureuse. Il me semble fondamental de se donner le droit d’accueillir cette tristesse, de faire le deuil de ce qu’on a perdu pour ensuite rebondir et continuer de briller. Personnellement, je continue d’en faire l’expérience.

Et vous ?

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